Préambule
Le constat est clair et sans appel : la Belgique va mal, ou, plus précisément, la Wallonie et Bruxelles vont mal. Des dizaines d’années de règne socialiste, de gestion déficiente, de « pilotage à vue », d’affairisme et de copinage, de mesures démagogiques et de déni des réalités, d’immigration récente mal contrôlée et mal intégrée, ont provoqué un profond déclin de la partie francophone du pays.
La mainmise de la gauche bien-pensante – s’érigeant elle-même en « camp du bien et du progrès » a entraîné une véritable OPA sur le débat. Quand il existe, car il suffit de comparer le paysage audiovisuel français au nôtre pour constater que d’un côté le débat d’idées est omniprésent, sur toutes les chaines, et donne lieu à une saine confrontation entre la droite et la gauche, mais que, en Wallonie et à Bruxelles, il est globalement absent. Et le plus souvent, c’est la gauche qui y discute avec le centre gauche : toute position de droite est devenue inaudible.
Nous souhaitons mettre un terme à cette mainmise de la gauche sur la Belgique francophone en proposant une véritable alternative aux partis existants : une alternative de droite et de centre droit, démocratique, ouverte, crédible et légitime. Une alternative qui s’inscrit dans la durée et qui porte en elle la volonté de rendre au débat d’idées un pluralisme réel et désirable.
Nous voulons une droite qui s’affirme, qui explique ses positions et soit capable de convaincre. Nous voulons une droite qui s’impose dans le débat, qui s’installe dans un courant démocratique et non dans un populisme alliant simplisme et médiocrité.
Nous voulons une droite qui défend ses positions au sein de la société civile comme dans les hémicycles.
Notre ambition pour la Belgique, pour Bruxelles et pour la Wallonie est double : renouer avec la croissance et le plein emploi pour que chacun ait la liberté de réussir à la hauteur de ses efforts et de son talent, et restaurer l’autorité de l’État afin d’assurer notre sécurité et de préserver l’unité de notre société.
Nous voulons aussi remettre les classes moyennes au cœur du système. Dans une société démocratique développée, ce sont les classes moyennes qui éduquent, protègent, soignent, contrôlent, inventent et créent richesse et emplois. Elles sont le socle de la stabilité sociale et démocratique.
Or, depuis trop longtemps, en Belgique et, quels que soient les partis au pouvoir, les intérêts des classes moyennes ont été sacrifiés au profit d’une pseudo solidarité qui n’est que de l’assistanat institutionnalisé et déresponsabilisant. Écrasées par l’impôt confiscatoire et ensevelies sous une avalanche de réglementations de plus en plus complexes et tatillonnes, ces classes moyennes voient leur créativité et leur goût de l’effort niés, brimés et étouffés. Nous voulons les libérer de ces carcans, leur rendre leur fierté, faire en sorte que leur culture du travail et de l’effort soit justement récompensée.
Lorsque nous regardons le passé, nous voyons des générations entières d’hommes et de femmes qui se sont battus pour la liberté et pour le progrès. Aujourd’hui, la colère monte, contre la bureaucratie, contre l’insécurité, contre la précarité, contre la dissolution de nos valeurs, contre une classe politique déconnectée, contre un enseignement que la multiplication des « expériences de laboratoire » a rendu médiocre et qui est devenu l’un des pires du monde industrialisé, ainsi que le démontrent, année après année, toutes les études.
L’état d’urgence est partout. Il est économique, social, financier, écologique, européen. Il s’impose aussi, bien entendu, face au terrorisme, à l’islamofascisme et à la violence.
La réponse du monde politique face à ces inquiétudes, est le plus souvent inadaptée et parfois, simplement, inexistante. Cette impuissance suscite le rejet du politique, l’antiparlementarisme, le populisme et la montée des extrêmes.
Nous ne voulons plus de demi-mesures. Nous voulons rendre à la politique ses lettres de noblesse. Nous voulons clarifier le débat politique. Nous voulons sortir de l’immobilisme. Nous voulons changer les choses.
Tout commencera le 26 mai, lors des élections fédérales et régionales.
Notre programme, que vous allez découvrir, est un programme de reconquête, ambitieux et réaliste, sans démagogie mais avec, en son cœur, cette certitude : rien n’est perdu tant que des femmes et des hommes sont prêts à s’engager pour le changement.
Notre projet est pour chaque Belge, chaque Bruxellois, chaque Wallon. Il est aussi celui que nous voulons proposer pour l’avenir de nos enfants. Nous voulons restaurer la cohésion et l’égalité des chances, reconstruire nos solidarités. Nous voulons que les citoyens de ce pays reprennent le contrôle de leur destin !
Le programme a été conçu en nous entourant d’experts mais également en nous appuyant sur notre connaissance du terrain et de ses vérités, car l’immense majorité d’entre nous vient de la « société civile ». Nous ne vivons pas dans une tour d’ivoire politicienne : nous sommes ancrés en pleine réalité, en prise aux problèmes du quotidien, comme tous les Belges.
Et aujourd’hui, nous sommes en marche et nous voulons incarner ce changement !